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samedi 10 décembre 2011

Recensement des oiseaux de Noël 2011

Bonjour à toutes et à tous,

Le Club des ornithologues de Québec COQ www.coq.qc.ca  organise un recensement des oiseaux de Noël. Il suffit d'aimer les oiseaux pour y participer et de pouvoir se lever tôt puisque le rendez-vous, au stationnement en face du Complexe multisport, a lieu à 7h30 le 18 décembre. La voiture du responsable Monsieur Daniel Bordage, arborera un carton d'identification "Recensement" dans le pare-brise. L'activité est annulée en cas de mauvais temps extrême seulement.
Cardinal rouge, photo Bruno Tremblay 2011

De 7h30 jusque vers 10h, le recensement a lieu dans les boisés derrière l'aréna de l'Ancienne-Lorette où l'on prend ensuite un breuvage chaud à l'intérieur. Par la suite, vers 10h30, nous nous déplaçons en voiture jusqu'à la rue Domaine du Moulin, puis nous parcourrons à pied le couloir vert jusqu'à la rue Saint-Olivier, puis retour à la voiture vers 12h. Pour ceux et celles qui veulent poursuivre le périple vers Val-Bélair, un arrêt est prévu au préalable au restaurant Subway sur la route de l'Aéroport pour dîner. Le tout prendra fin vers 14h30.

Les gens intéressés peuvent donc se rendre à l'un de ces endroits pour une partie de la journée ou toute la journée. Une contribution volontaire de 5$ est demandée; elle sert à la compilation des données par Études d’Oiseaux Canada (gratuit pour les membres d’ÉOC). Lien du COQ sur l'activité sur son territoire www.coq.qc.ca/RecensementNoel/RecensementNoel.html 

Nous profitons de ce dernier message cette année pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une Bonne Année 2012.

jeudi 3 novembre 2011

Lettre au maire sur les Actes de vandalisme à l’égard des arbres et des boisés publics

L’Ancienne-Lorette, le 31 octobre 2011

Monsieur Émile Loranger,
Maire de L’Ancienne-Lorette,
Hôtel de ville
1575, rue Turmel
L’Ancienne-Lorette (Québec)
G2E 3J5


Objet : Actes de vandalisme à l’égard des arbres et des boisés publics

Monsieur le maire,

Avec plusieurs citoyens, le Comité des boisés lorettains a constaté que les arbres des parcs font régulièrement l’objet de vandalisme. Certains voient leurs branches ou leur écorce arrachées quand ils ne sont pas carrément coupés. Le vandalisme, en plus de mettre en péril l’arbre, défigure le boisé ou le parc et occasionne des frais éventuels de remplacement des arbres.

Nous souhaitons que la Ville de L’Ancienne-Lorette adopte une règlementation protégeant spécifiquement les arbres publics, des actes de vandalisme, et prévoyant des amendes.

Par ailleurs, il arrive assez fréquemment que des déchets soient déposés dans les boisés, tels que des cailloux ou des mauvaises herbes, ce qui étouffe le sous-bois. Dans certains cas, cela entraîne la propagation d’espèces exotiques envahissantes qui délogent la flore lorettaine.

De plus, il nous apparaît nécessaire que les sanctions soient clairement affichées à toutes les entrées des boisés publics. Et pourquoi pas y installer des poubelles, par la même occasion ?

Finalement, une campagne de sensibilisation, à laquelle le Comité des boisés lorettains participerait si vous le souhaitez, devrait être entreprise en faveur du respect des boisés publics.

Les boisés publics font partie intégrante de la qualité de vie des Lorettains à laquelle nous vous savons attaché. En conséquence, nous sommes confiants que vous saurez prendre en considération les demandes que nous vous avons adressées.

Recevez, Monsieur le maire, nos salutations les meilleures.


Charles Poirier, ing., M.Sc.
Président, Comité des boisés lorettains
boiseslorettains@gmail.com
 

c.c. :  Madame Sylvie Falardeau
          Monsieur Yvon Godin
          Monsieur André Laliberté
Monsieur Louis Marcotte
Madame Josée Ossio

jeudi 15 septembre 2011

Appel à la vigilance

L'Ancienne-Lorette dispose de deux magnifiques parcs boisés, les parcs de la Rivière et Créneau. Malheureusement, des arbres y sont coupés ou endommagés notamment par l'arrachage de branches ou d'écorce, ce qui entraîne leur dépérissement.
Plus spécifiquement, depuis mai, le Comité des boisés lorettains déplore que des cimes soient pliées et emmêlées entre elles, pour la plupart, par des jeunes fréquentant la polyvalente de L'Ancienne-Lorette. C'est ce que des témoins nous ont rapporté. Il y a eu une pause cet été pour ce type de dommage, mais cela a repris avec le retour à l'école. Les heures de classe débutent à 9h20 et à 13h30 pour se terminer à 12h05 et à 16h15.
De plus, nous pouvons remarquer dans ces boisés que des déchets y sont quelquefois jetés. Vous retrouvez jointe une photo de la Renouée japonaise, une espèce envahissante et compétitrice de notre flore indigène, qui a été ainsi introduite dans le parc. 
Le Comité des boisés lorettains vous invite donc à avertir et à conscientiser les personnes impliquées si vous êtes témoin de tels gestes. Et n'hésitez pas à faire circuler ce messages auprès de Lorettains fréquentant ces parcs.

Les arbres nous apportent l'oxygène nécessaire à la vie et filtrent la pollution de l'air. La présence de la nature est réconfortante; elle nous apporte un bien-être psychologique significatif. Nous sommes privilégiés de disposer d'espaces publics boisés; il est important de ne pas les prendre pour acquis.
Finalement, le Comité considère que la ville de L'Ancienne-Lorette devrait afficher clairement la nécessité de respecter les arbres et elle devrait prévoir des amendes pour ces cas de vandalisme.  
*****
Si vous n'êtes pas membre du Comité des boisés lorettain, vous pouvez obtenir votre carte de membre au coût de 5$ à vie. Contacter Mme Andrée Tremblay jacan@sympatico.ca OU 871-3550. Vous contribuerez ainsi à améliorer le rayonnement et l'impact du Comité.

Attention à la Renouée du Japon !

lundi 25 juillet 2011

Le Comité des boisés lorettains a tenu une assemblée annuelle stimulante le 24 mai 2011

Le plan d'action préparé par le CA constituait la pièce maîtresse de la réunion. Il a donné lieu à de nombreux échanges et plusieurs personnes présentes se sont portées volontaires en vue de contribuer à sa réalisation.

Par ailleurs, les préoccupations des participants ont principalement porté sur deux sujets. D'abord, un boisé situé derrière le Métro est en train de se développer et l'on s'est demandé si la ville voit à ce qu'un maximum d'arbres soit protégé. Ensuite, de nombreuses suggestions ont été formulées en vue de mettre en valeur le parc de la Rivière : préservation des boisés privés attenant à la rivière, amélioration de l'entretien du parc, poubelles, imposition d'heures limites de fréquentation, affiches annonçant les règlements tels l'interdiction de faire des feux, mise en place d'installations empêchant les véhicules motorisés d'accéder au parc, etc. Un membre a affirmé que le parc de la Rivière, qui constitue un attrait unique dans un milieu urbain, pourrait représenter une source de fierté et d'identification pour les Lorettains dans la mesure où il serait véritablement mis en valeur.

Des élections ont également eu lieu. Ainsi, trois nouveaux membres, mesdames Nancy Brassard et Dominique Lagueux ainsi que monsieur Luc Hamel, se sont joints aux quatre membres du CA dont le mandat se prolonge jusqu'en 2012.

La réunion s'est conclue sur une motion de félicitations adressée au Conseil d'administration. Quant au nouveau conseil d'administration, il s'est réuni dès la semaine suivante !

Vous souhaitez participer, vous aussi, à la pérennité des milieux naturels ou des arbres ou à la mise en valeur du parc des Rivières et Créneau ? Contactez-nous !

Comité des Boisés Lorettains ( boiseslorettains@gmail.com )

Autres sujets:
Caractérisation écologique du Parc central de l'Ancienne-Lorette (pdf octobre 2003)
Services essentiels et gratuits rendus par les boisés (document Word)
Tailler les arbres, les planter et les choisir
Mieux connaître les arbres
Mythes et réalités concernant les arbres
La faune ailée de l'Ancienne-Lorette
Terrassement et construction: pensons à sauvegarder nos arbres
Le rôle de l'arbre en ville

*Le blogue a été élaboré pour le comité par Marie-Hélène Lagueux-Tremblay

dimanche 26 juin 2011

Tailler les arbres, les planter et les choisir

La taille des arbres peut permettre de les embellir, de les débarrasser d'une maladie, de contrôler leur croissance ou au contraire de la raviver. Mais une taille mal faite peut aussi conduire à la mort d'un arbre.

Quelques principes généraux : http://www.agencedesarbres.org/pages/la_taille.htm



Comment et quand tailler feuillus et conifères : http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/arbre/taille.htm

Élaguer sans charcuter : Document

Choisir un élagueur : Document

Plantation et choix d'arbres

Comment sélectionner un arbre sain et quel type d'arbre choisir ? Comment le transplanter pour s'assurer qu'il croîtra bien ? Les sites suivants devraient vous permettre de répondre à ces questions.
Espèces d'arbres non recommandées pour la plantation : http://www.mnr.gov.on.ca/fr/Business/ClimateChange/2ColumnSubPage/268428.html

Choix d'un arbre, méthode de plantation et soin : http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/plantation/criteres.htm

Autres renseignements pertinents : http://www.agencedesarbres.org/pages/la%20plantation.htm

samedi 25 juin 2011

Mieux connaître les arbres

Les arbres, des êtres vivants comme nous !

Les arbres sont équipés pour se protéger contre la plupart des maladies et des insectes. Ils ont des moyens de défense, par exemple l'écorce. Quand ils sont en forme,la plupart des arbres n'ont pas à s'inquiéter. Cependant, plusieurs facteurs peuvent affaiblir les arbres : le manque ou le surplus d'eau, un sol pauvre ou des blessures au tronc ou aux racines. C'est alors que les arbres sont les plus fragiles.

S'ils sont blessés, les arbres réagissent en isolant la partie blessée de l'arbre. Aucun échange ni circulation ne se fera plus dans cette partie de l'arbre. C'est pour éviter la contamination du reste de l'arbre. Cependant, si la blessure est grande, ça pourrait avoir un effet négatif sur le reste de l'arbre. L'endroit où il y a eu la blessure reste un point faible de l'arbre.

Il y a bien des petits gestes que nous pouvons tous poser pour protéger les arbres comme ne pas enfoncer des clous, arracher l'écorce ou frapper les arbres. Lorsqu'on tond le gazon, on peut éviter de foncer dans les arbres ou de les érafler.

En plus des blessures et de l’attaque d’insectes, les arbres subissent les stress reliés à la pollution de l'air. Celle-ci peut provenir de très loin comme elle peut venir d'à côté. Cette pollution peut ralentir la croissance des arbres ou même les tuer!

Source : L’Univers des arbres, par Domtar

Le cycle de la vie de l'arbre : http://www.odysseeverte.com/fileadmin/medias/documents/Le_cycle_de_la_vie_de_l_arbre.pdf

Morphologie et fonctionnement des arbres : http://www.univers-nature.com/dossiers/arbre_fonctionnement.html

Comment se nourrit l'arbre : http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/jeunes/courrier/arbres_nutr.htm

Comment pousse un arbre : http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/arbre/croissance.htm

Les échanges gazeux des arbres (animation):  http://aupieddemonarbre.free.fr/echangegazeux.htm

L'arbre, saison après saison : http://www.domtar.com/arbre/une_annee_dans_la_vie_dun_arbre/index.asp

La chimie des couleurs de l'automne : http://www.erabliere-lac-beauport.qc.ca/colors/falcolr.htm


Résumé sur les racines
par Dr Jimmy L. Tipton (Illinois Arboriculture, vol. 9, no 2) Traduction par Luc Nadeau, ing.f

Je vais débuter cet article en citant un résumé d'information publié en 1937 par le North Dakota Extension Service sur les racines d'arbres et d'arbustes :

1. Les racines d'arbres ne pénètrent pas à des profondeurs exceptionnelles. Les racines d'arbres occupent à peu près les mêmes couches de sol que les cultures agricoles en champ. Pratiquement toutes les racines se retrouvent dans les quatre premiers pieds (1,2 m) de sol.
2. L'étalement latéral des racines dans une direction donnée excède généralement la hauteur de l'arbre.
3. Étant donné que la zone d'assimilation des racines est localisée près de la surface,les racines d'arbres et d'arbustes dépendent, à défaut d'une irrigation quelconque, des pluies annuelles pour leur réserve en eau.
4. La distribution générale des racines d’arbres est pratiquement la même en sols argileux ou sablonneux.

La croissance racinaire requiert de l'eau, de l'oxygène, des minéraux, des hydratesde carbone et des températures s'étendant de 68 à 84 degrés Fahrenheit (20 à 30degrés Celsius). L'eau, l'oxygène et les minéraux doivent être présents dans le sol ou le milieu cultural (les plantes n'ayant pas d'hémoglobine, c'est-à-direla substance chimique servant au transport de l'oxygène dans le sang, la sève ne peut transporter de grandes quantités d'oxygène).

Le contenu en oxygène du sol décroît avec la profondeur du sol, particulièrementdans les sols argileux et peut, par conséquent, être un facteur limitatif de la profondeur des racines. La compaction du sol réduit aussi le contenu en oxygène, tout comme la capacité de rétention en eau. Les faibles concentrations en oxygène peuvent aussi constituer une barrière à la croissance racinaire dans un sol compacté avec fermeté, vu que les racines peuvent exercer une pression aussi forte que 150 psi (livres au pouce carré). Les sols tendent à se compacter dans un contenant, particulièrement dans le cas des sols alcalins.Les milieux de culture contenant une forte proportion de sol d'origine peuvent, par conséquent, résulter en une densité réduite en racines, et donc, une plante relativement faible.

Les racines ne possèdent pas d'organe sensoriel et ne peuvent donc pas détecter l'eau en quelque endroit isolé. Les racines ne peuvent pas, de ce fait, croître vers un point d'eau. Tant que les conditions le permettront, les racines von tcroître. Si une racine vient à rencontrer de l'eau, alors la ramification et la prolifération viendront probablement à se produire.

Les hydrates de carbone et une multitude d'autres composés organiques, incluant les hormones, sont produits par les pousses et transportés vers les racines via le phloème (sève élaborée). Tailler les pousses stimule la croissance des pousses et réduit la croissance des racines par la diminution en quantité disponible de ces composés chimiques.

mercredi 25 mai 2011

Mythes et réalités concernant les arbres

Mythe
Les racines percent les tuyaux d’égout.

Réalité
Les racines d’arbres sont incapables de fendre des tuyaux. Les racinesprésentes dans les drains sont petites et tendres, en plus d’être suspenduespar le haut du tuyau. Elles peuvent profiter de fuites existantes qui laissentéchapper du liquide. Sans ces fuites, les drains recouverts de joints étanchesde sable n’ont rien d’attirant pour les racines.

Mythe
Les racines soulèvent les trottoirs et peuvent défoncer des solages oudes fondations

Réalité
Les racines sont incapables d’exercer une telle pression. La croissanceen diamètre des tiges s’effectue en deux étapes : une première durant laquelleles tissus ressemblent à de la gelée, puis une seconde au cours de laquelle cesmêmes tissus durcissent et deviennent du bois. La croissance plastique de lamatière ligneuse permet aux tiges de contourner plutôt les obstacles en semoulant lentement à eux.

Mythe
Les racines sont une menace pour la pelouse.

Réalité
L’ombrage dense de certaines essencesd’arbres, et non les racines, empêche souvent le gazon de croître sous leurramure.

Source : Ville de Québec

lundi 28 mars 2011

La faune ailée de l'Ancienne-Lorette

Qu'ils soient de passage ou résidents, les oiseaux de l'Ancienne-Lorette ont besoin d'un milieu propice à leur alimentation et à leur reproduction. Voici un échantillon de la faune ailée qu'il est possible d'observer ici, tant dans le boisé que dans votre cour!

Crédits photos: Jean-Michel Lagueux-Tremblay

jeudi 27 janvier 2011

Terrassement et construction : pensons à sauvegarder nos arbres

Vous prévoyez un réaménagement de votre terrain ? La ville effectue des modifications aux infrastructures de rue aux abords de votre propriété ? Si des arbres se situent à proximité, le présent article vous concerne, car ce genre de travaux constitue la principale cause de dépérissement des arbres, selon le Bureau de normalisation du Québec.

Lorsqu’une organisation effectue des travaux chez-vous, elle est tenue de prendre les précautions requises à la protection des arbres et arbustes. Cela est également vrai pour la ville, si les racines de l’arbre se prolongent dans l’emprise en autant que le tronc se retrouve sur votre terrain. En dépit de cela, il est préférable de vérifier avant, pendant et après la tenue des travaux, si ceux-ci sont effectués de manière à préserver vos arbres.

Voyons ici quelques-uns des dangers qui guettent vos arbres et les mesures de sauvegarde.

Disons d’abord que, si un arbre doit être enlevé, il est préférable de le couper au ras du sol plutôt que de l’arracher, pour éviter d’entraîner les racines des arbres voisins. Essentielles à la santé des arbres puisqu’elles leur apportent eau et nourriture, les racines doivent être préservées au maximum.

Les excavatrices arrachent les racines; celles qui restent peuvent être endommagées jusqu’à 50 cm ou plus au-delà de la tranchée. Le dépôt d’objets aux abords des arbres les empêche d’avoir accès à l’eau de même que le passage de la machinerie qui écrase les racines. Les blessures aux grosses racines de surface favorise la carie. Par ailleurs, le compactage du sol en diminue l’oxygène qui aide au processus nutritif des arbres.

Les racines s’étendent dans le sol jusqu’à une distance correspondant aux extrémités des plus longues branches. Pour éviter que les travaux compriment les racines et le sol, on peut simplement mettre une clôture dans ce périmètre. Une telle mesure a également pour effet d’éviter que des objets soient appuyés sur le tronc et le blesse ou que la machinerie arrache des branches lors des travaux.

S’il s’avère inévitable de pénétrer dans la zone de protection de l’arbre, des mesures doivent être prises afin de minimiser les dommages. Lorsque des travaux risquent d’avoir pour effet d’arracher des branches, on doit élaguer de façon à respecter le dégagement vertical au-dessus du passage prévu des véhicules. Car les coupes nettes diminuent les superficies susceptibles d’être en contact avec les pathogènes.

Pour cette même raison, avant une excavation, on doit couper au préalable les racines afin d’éviter de les soulever ou de les arracher. Cette méthode consiste à trancher le sol et à couper les racines jusqu’à 50 cm (20 po) de profondeur, par exemple à l’aide d’une scie à béton et, par la suite, à décaper le sol. Si on doit couper une grosse racine trop près du tronc, il faut être conscient que cela risque de déstabiliser l’arbre, le rendant plus fragile aux grands vents en plus de constituer une porte d’entrée pour la carie.

Par ailleurs, pour tous les arbres et arbustes dont les racines sont exposées lors des travaux, il faut maintenir le système racinaire humide afin d’éviter la mort des radicelles. Un élagage est également nécessaire afin de rétablir l’équilibre feuillage\ racines évitant ainsi que l’arbre s’épuise à nourrir un trop large houppier sans avoir un système racinaire suffisamment étendu.

Même s’il s’avère incomplet, nous souhaitons que cet article vous ait éclairé sur les dangers et les mesures à prendre pour conserver vos arbres longtemps et en santé. Un manque de précautions à leur égard peut entraîner leur chute ou la mort graduelle des branches sur quelques années, jusqu’à la mort complète des arbres. N’hésitez pas à consulter un spécialiste, arboriculteur ou ingénieur forestier, pour plus de détails.

Comité des Boisés Lorettains (boiseslorettains@gmail.com)

Les rôles de l'arbre en ville

La vie urbaine présente bien des attraits et des avantages pour la personne qui y réside, mais elle peut également entraîner de graves conséquences qui menacent notre environnement et notre bien-être, tant physique que mental. Il est essentiel de bien comprendre les différentes fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les effets dommageables sur notre environnement (pollution) et notre santé. De plus, non seulement les arbres en milieu urbain remplissent des fonctions écologiques et thérapeutiques, mais ils peuvent aussi contribuer à notre confort et notre sécurité et jouer un rôle social, esthétique et même économique. Que la prise de conscience de tous leurs bienfaits vous incite à promouvoir et favoriser leur présence en ville ! Mais n'oubliez pas qu'un arbre a des exigences qui lui sont propres (ombrage, type de sol par exemple) et qu'il occupe un certain espace à l'âge adulte. Il est donc essentiel de considérer ces aspects lorsqu'on décide de planter un arbre en milieu urbain.

Introduction de Les rôles de l'arbre en ville (Conseil de l'industrie forestière)

Pour consultation complète:
http://www.crecn.qc.ca/commission/pdf/cifq-arbreenville.pdf